Puisque vous demandez du temps, nous en prenons. Je n'imagine pas une seconde que vous vouliez reporter des débats aussi essentiels et attendus par les Français que ceux sur le logement et l'hôpital. Je suis donc obligé d'ouvrir le maximum de séances pour que chacune et chacun puisse s'exprimer et défendre ses convictions et ses amendements.
Monsieur Néri, ce n'est pas parce que dans une vie antérieure j'ai été inspecteur général de l'éducation nationale que j'applique ici des mesures de rétorsion scolaires. Si, au vu du nombre d'amendements et de la vitesse à laquelle nous en débattons, il m'avait semblé que rien n'empêchait le vote solennel d'avoir lieu en temps et en heure, je n'aurais pas ouvert de séances supplémentaires pour le simple plaisir.
Autant, M. Lagarde a raison, c'est un honneur de siéger à l'Assemblée, autant je suis bien conscient que c'est une contrainte supplémentaire pour vous, pour moi, pour nos collaborateurs et pour l'ensemble des services. Pour autant, ne souhaitant pas que l'on reporte les textes qui attendent, je n'ai pas d'autre choix que celui-là.