Pour tout texte qui suscite un long débat, la tradition veut que l'on attende au moins la fin de la première semaine pour dresser un état des besoins et, le cas échéant, ouvrir de nouvelles séances.
Le Gouvernement nous impose donc de siéger toute la journée de samedi. Je le répète : je considère qu'il s'agit d'une mesure de rétorsion. Je le fais avec d'autant plus de calme que je suis une parlementaire sans aucun autre mandat – je précise qu'en l'occurrence, ce n'est pas le cumul des mandats que je déplore, mais le fait qu'un débat aussi essentiel ne doit pas concerner que les députés parisiens, voire franciliens, mais l'ensemble des députés de la nation. Tous nos collègues doivent pouvoir être présents.