C'est pourquoi vous tenez à ce que nous discutions le moins possible, en commission comme en séance publique. Nous, nous voulons prendre le risque de l'amélioration, de la contradiction, du débat. Tantôt nous aurons tort, tantôt nous aurons raison : au moins le mandat que nous ont confié les Français aura-t-il abouti à un échange politique. Rien n'est pire que lorsque chacun campe sur ses positions, et telle est pourtant l'attitude de la majorité depuis un an et demi. À propos de ce texte, encore, nous avons essayé de prendre du temps, en déposant des centaines d'amendements. En commission, nous en avons défendu soixante-huit. Combien croyez-vous qu'il en fut accepté ? Aucun.