Je remercie la ministre, pour les éclaircissements qu'elle vient de nous donner.
Il s'agit d'un sujet majeur de santé publique. Il ne faut donc pas l'aborder dans une perspective idéologique. Il faut au contraire analyser les choses en en gardant une vue globale, et avec un esprit de justice sociale.
Il faut certes appliquer une bonne méthodologie, mais il faut aussi aller assez vite. Il y a en effet un déséquilibre entre secteur public et secteur privé, en particulier pour la spécialité de chirurgie. Selon les différents rapports, y compris le rapport Larcher, 60 % de l'activité chirurgicale est faite dans le secteur privé, voire 80 % dans certains cas. Celle qui reste au public est essentiellement l'activité chirurgicale non programmée. Je ne fais de procès d'intention à personne. Mais il y a là un déséquilibre malsain pour notre système de soins.