…et entre groupes de la majorité et de l'opposition, de nous mettre d'accord sur un temps global, qui pourrait naturellement être plus long que celui proposé par la conférence des présidents et qui permette, de manière consensuelle, de fixer au départ la règle du jeu sur chaque texte. Par exemple, sur tel texte, seraient proposées initialement dix ou vingt heures de débat. Le président du principal groupe de l'opposition dirait sa préférence pour vingt-cinq heures, trente heures s'il le faut. Très bien, on se mettrait d'accord.
Et une fois que l'on serait d'accord, dès le début, sur le temps global, il appartiendrait à chaque groupe de déterminer quels sont, pour sa famille politique, les amendements essentiels, les amendements structurants, ceux qui permettent de donner sa force au débat public pour éclairer les Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Notre hémicycle trouverait alors une autre dimension. Nous ne battrions pas des records d'absentéisme, nous serions plutôt présents car nous saurions que le débat est tenu dans le temps et que notre présence serait utile pour la République.
Si nous nous mettons d'accord sur cette règle du jeu commune qui peut servir, demain, à une autre majorité que la nôtre, alors nous aurons plaisir, monsieur Fabius, à chanter ensemble, ici, l'hymne national. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)