La meilleure preuve en est que, dans les rares moments de détente que nous avons pu partager pendant ces innombrables heures de débat, quelques-uns d'entre nous ont souri ensemble de voir les difficultés qu'éprouvait le dix-huitième, le dix-neuvième, le vingtième ou le vingt et unième de vos collègues à défendre pour la dix-huitième, la dix-neuvième, la vingtième ou la vingt et unième fois la même idée.
Monsieur Fabius, je voudrais enfin vous dire, au-delà des polémiques que vous avez pu engager sur l'autorité et l'autoritarisme, que la force de nos débats parlementaires ne doit pas résider dans le nombre des députés qui se succèdent les uns aux autres pour défendre la même idée. En revanche, cette force peut résider dans l'idée que nous soyons capables, entre présidents de groupe…