Je ferai une réponse globale. Nous parlions de BlackBerry, mais vous faites, en réalité, une blacklist, comme dirait Mme Lagarde en français !
Monsieur le ministre, je redoute fort que pendant votre trop bref séjour à la Villa Médicis, où vous êtes déjà regretté, vous ayez bénéficié, si j'ose dire, des ondes vaticanes et que vous établissiez une sorte d'index à l'envers : avec le label, il y aura les bons, donc, par soustraction, – ce qui prouve qui vous êtes dans la modernité –, il y aura les mauvais ! Un véritable problème se pose.
Quant à Mme Tabarot, je pense qu'elle a confondu insulter avec brocarder, ironiser. Parfois, il faut appuyer là où ça fait mal. L'humour – le brocard – vise l'esprit, ce qui peut faire plus mal que la violence physique, j'en conviens volontiers !
Concernant les propos de M. le rapporteur sur son vidéoclub, je raisonnerai par analogie. Depuis quinze jours, il y a du vent ; depuis quinze jours, l'épidémie de grippe s'étend ; cela prouve que la grippe est diffusée par le vent. C'est bien l'amalgame que vous avez fait entre la réduction du chiffre d'affaires de votre vidéoclub et le téléchargement. Vous êtes en plein sophisme, monsieur le rapporteur ! Convenez-en afin de ne pas tomber dans le ridicule !
Vous constaterez, madame Tabarot, que je ne me situe pas dans l'insulte, mais que je fais preuve d'humanité vis-à-vis du rapporteur.
(L'amendement n° 859 n'est pas adopté.)