Qu'il y ait un glissement en termes de calendrier, c'est un fait, mais il est difficile de conduire un tel processus. Il y a une vraie filiation, et je pense que M. Tourtelier aurait été bien inspiré de la souligner.
Mais nous n'allons pas voter l'exception d'irrecevabilité. (« Ah ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Je vois que je mets fin à un insoutenable suspense. (Sourires.) Nous n'allons pas la voter, disais-je, car, pour le Centre, ce n'est pas la quantification et l'empilement des objectifs qui compte, mais c'est la réponse aux questions suivantes : l'axe stratégique, à savoir diminuer la dépendance par rapport aux hydrocarbures, est-il bon ? La réponse est oui. Les chantiers que l'on ouvre, à savoir l'amélioration des performances énergétiques des bâtiments, la fin du tout-voiture et du tout-poids lourd, s'inscrivent-ils dans une dynamique pertinente ? La réponse est oui. Voilà ce qui nous intéresse. Nous allons y revenir quand j'évoquerai la gouvernance durant la discussion générale.
La filiation avec le processus du Grenelle, la pertinence de l'axe stratégique et l'intérêt des chantiers ouverts sont donc bien présents dans ce texte. C'est pourquoi, monsieur Tourtelier, nous ne voterons pas l'exception d'irrecevabilité. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)