Je ne reviendrai pas sur le problème de la constitutionnalité du texte. M. le ministre a déjà souligné que, sauf pendant les dix dernières secondes de la motion, nous n'avons entendu aucun argument à ce sujet.
Je connais bien M. Tourtelier dont je salue par ailleurs l'engagement et les compétences dans le domaine du développement durable. Mais je regrette qu'il se soit égaré dans une critique dogmatique du néolibéralisme. L'expression politique est toujours possible dans notre hémicycle, mais nous devons réfléchir aujourd'hui au Grenelle de l'environnement. Il s'agit d'un texte fondateur. M. Quintreau a d'ailleurs indiqué que ce projet de loi essentiel et primordial traduit une volonté politique forte. N'est-ce pas ce qui nous importe ? Nicolas Hulot, qui a été à l'origine du lancement du Grenelle, a également insisté pour que nous le votions.