Pour résoudre la crise, il faut avoir confiance en la démocratie. La solution appartient à l'exécutif, qui fait très bien son travail, et au Parlement, pluriel et pluraliste. Il leur revient d'informer les Français, citoyens, épargnants, contribuables, et de partager avec eux les solutions.
Nous vivons, cela a été souligné, une crise de liquidités qui exige de rétablir la confiance dans le système bancaire. Le Gouvernement a dit qu'il garantirait le système bancaire français. C'est bien. En même temps, il faut faire face à une demande de mesures concrètes en France, en Europe et dans le monde.
Je formulerai cinq demandes concrètes, madame la ministre. Quelles mesures seront prises pour lutter contre la spéculation baissière ? Comment assurera-t-on la transparence quant à la situation des banques ? Dès lors qu'il y a garantie de l'État, il n'y a aucun risque à la transparence. Quelles seront les initiatives permettant de mettre en place un modèle européen de gouvernance financière dont chacun ressent le besoin ? L'État garantit le système bancaire. Il faut donc avoir confiance en lui. Il est alors essentiel, madame la ministre, que vous nous rassuriez et que vous nous disiez qu'il n'est pas question de laisser filer les déficits et d'augmenter les prélèvements obligatoires.
Nous devons aussi penser à l'avenir. On entend déjà que, aux États-Unis, les conditions sont réunies pour qu'un rebond intervienne. Quelles sont – ce sera ma dernière demande – les réformes structurelles les mieux à même de favoriser le rebond de notre économie ? Nous devons, en effet, croire en l'avenir !