Le contrat de transition professionnelle, mesdames et messieurs les ministres, répond à une forte attente : la sécurisation des parcours professionnels. Accéder à une formation sans passer par une période de chômage, tout en conservant pendant un an son salaire précédent, permettrait non seulement de rassurer, mais de préparer la reconversion des salariés vers des secteurs en demande d'emplois. Reste, bien sûr, et Gilles Carrez l'a abordée avec justesse, la question du financement de cette politique.
Afin de ne pas augmenter la dépense publique, le Gouvernement n'envisage-t-il pas, avec les partenaires sociaux, d'accélérer la réforme du financement de la formation professionnelle pour trouver les moyens de cette politique de justice et de solidarité ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)