Eh bien nous ne connaissons toujours pas la position de l'État actionnaire au sein du conseil d'administration : l'opacité ne règne pas seulement à la bourse, mais aussi au Gouvernement ! (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
L'État ou le pôle financier public devra monter dans le capital des entreprises où existent déjà des participations publiques, afin d'atteindre la minorité de blocage, comme chez Air France ou Renault. Nous proposons aussi d'interdire pendant cinq ans la vente de participations de l'État au capital des entreprises. Ce sont bien sûr des propositions de rupture par rapport à ce que vous soutenez !
Il faut cesser immédiatement les privatisations – La Poste, EDF ou la SNCF –, qui ne feront qu'alimenter des opérations spéculatives stériles, et réhabiliter l'impôt juste, à l'inverse, par exemple, de la TVA, qui est payée essentiellement par les plus pauvres.
Un plan de relance de l'emploi doit être financé par une contribution exceptionnelle sur les ménages les plus riches et par la suppression des niches fiscales et sociales bénéficiant aux entreprises. Dans le même temps, il faut rétablir la progressivité de l'impôt, élargir l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune,…