…nous examinons immédiatement avec la Banque de France et les autorités de régulation quelle est la meilleure solution. Si cette solution nécessite l'entrée de l'État au capital, nous le faisons, mais à plusieurs conditions.
Tout d'abord, l'État doit avoir les moyens de superviser le redressement de la banque. C'est la raison pour laquelle, dans le cas de Dexia, nous avons obtenu, avec la Caisse des dépôts et consignations, une minorité de blocage. Si cela n'avait pas été le cas, nous n'aurions pas donné suite à la demande des autorités belges.
Ensuite, la direction doit pouvoir être immédiatement renouvelée si la situation le justifie. Les dirigeants qui se sont affranchis des règles minimales de prudence ne doivent pas compter sur l'État actionnaire pour les aider à sauter en parachute doré. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Enfin, l'État n'a pas vocation à rester un actionnaire durable. Une fois l'entreprise redressée…