Pendant cette même période s'est imposé un accroissement des inégalités avec une proportion des bas salaires qui est passée de 11 % en 1983 à plus de 20 % en 2006.
Vous sacrifiez, madame la ministre, aux exigences de la Commission européenne et de l'OCDE qui exigent un allégement des cotisations sociales pour les moins qualifiés et préconisent des « filets de sécurité » pris en charge pour la puissance publique.
Les effets collatéraux sont immédiats et lourds de conséquences. L'un d'entre eux est l'augmentation fantastique des travailleurs pauvres. Le nombre des salariés rémunérés au SMIC a doublé. Des dizaines de conventions et grilles professionnelles ont des minima inférieurs au SMIC, tirant ainsi tous les salaires et qualifications vers le bas.