Je les défends, c'est vous qui les liquidez, puisque vous voulez ne pas remplacer un départ à la retraite sur deux. À votre place, je serais discret, humble et modeste. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical et citoyen.)
Heureusement, le Gouvernement a M. Woerth, qui ne veut pas effaroucher les privilégiés timides et prudents susceptibles de bénéficier du bouclier. C'est un antibureaucrate et il déclare : « Cela ne sert à rien de faire un bouclier s'il devient une course d'obstacles administratifs. Aussi, je propose que chacun puisse s'appliquer, sans contrôle a priori, la ristourne induite par le bouclier, s'il estime en bénéficier. » (Rires sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical et citoyen.)
Je me rappelle avoir demandé ici au ministre de l'économie et des finances de l'époque, M. Sarkozy, pourquoi le Gouvernement ne faisait rien contre la mafia russe dans le sud-est de la France, question à laquelle je n'ai jamais eu de réponse. Aujourd'hui, nous voici renseignés sur les convictions du Gouvernement en matière de lutte contre la fraude : fraudez librement, nous vous y encourageons ! Et pour cela, nous prenons des mesures : on ne remplace pas un fonctionnaire sur deux, y compris au sein de l'administration des finances.
Pour en revenir aux privilégiés…