Il existe, pensons-nous, un autre moyen de concilier la compétitivité des entreprises avec l'amélioration et la revalorisation du travail, c'est la prime pour l'emploi. Je ne voudrais pas que, dans la stratégie économique et sociale du Gouvernement, celle-ci soit oubliée. Le haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté l'a d'ailleurs rappelé tout à l'heure, un continuum est nécessaire entre le RMI, le revenu de solidarité active et la prime pour l'emploi. Nous voyons bien tout l'intérêt du revenu de solidarité active, mais dans un pays où pas moins de vingt-quatre prestations sont déjà distribuées entre la naissance et la mort, il nous semble qu'en ajouter une vingt-cinquième peut poser des problèmes si nous n'améliorons pas le système et si nous ne le rendons pas moins complexe.
La deuxième question que je souhaitais poser concerne l'exigence d'équité dans le débat. Dans un monde ouvert, où doit se situer le curseur entre efficacité et justice ? Vous avez répondu, madame la ministre : retrouver le plein emploi est le meilleur moyen de combattre la pauvreté, réduire la dette, et je suis très satisfait de ces propos.