Pour au moins deux mesures, l'exonération des heures supplémentaires et le crédit d'impôt au titre des intérêts d'emprunt, les mêmes questions avaient été posées en 2004 par le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie de l'époque, qui s'appelait, je crois, M. Nicolas Sarkozy. Tous les rapports commandés à cette époque ont, semble-t-il, conclu que ces propositions ne paraissaient pas pertinentes au regard des conséquences qu'elles pouvaient avoir à la fois sur la situation de l'emploi et sur la demande. L'un de ces rapports était même signé par quelqu'un qui se retrouve aujourd'hui directeur de cabinet du ministre des comptes publics.
Qu'est-ce qui fait, madame la ministre, que l'arbitrage ne soit plus le même aujourd'hui ? Quels arguments pouvez-vous donner à la représentation nationale pour expliquer que ce qui n'était pas considéré comme pertinent en 2004 le devient tout simplement en 2007 ?