Nous n'avons pas demandé de délai de grâce, tout au contraire : nous avons plaidé pour une application du pacte de stabilité qui permette au pays d'engager les réformes nécessaires sur la durée de la législature, afin que la bonne santé de notre économie ne soit pas l'effet de promesses factices ou d'un simple maquillage.
Le Président s'est ainsi engagé à diminuer le déficit public en proportion du PIB dès cette année (« Comment ? » sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen) ainsi qu'à affecter d'éventuels surplus de recettes à la réduction de la dette ou du déficit. (« Avec la TVA ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen.) Il a également précisé que si la croissance s'avérait supérieure aux prévisions, la France ferait tous ses efforts pour être au rendez-vous de 2010 ; elle sera en tout état de cause au rendez-vous de 2012. Je sais, pour l'avoir vu, que notre voix a porté à Bruxelles, et j'étais fière de la France. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, s'exprimant au nom de tous nos partenaires européens, s'est réjoui de la « bonne nouvelle » que constitue le retour de la France en Europe. C'est cette bonne nouvelle que je voulais partager avec vous avant d'achever ce discours.