…à l'égard des jeunes travailleurs non étudiants. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) De plus, en vue de préserver le cas échéant les droits à la prime pour l'emploi, calculée sur les seuls revenus imposés, les étudiants concernés peuvent choisir de ne pas profiter de l'exonération. Le coût de cette mesure a été estimé à 40 millions d'euros pour l'année 2008.
Nous devons, je crois, tout mettre en oeuvre pour améliorer la condition matérielle des étudiants : ils sont déjà soumis à leurs traditionnelles épreuves de fin d'année ; essayons d'alléger pour eux l'épreuve de la fin du mois. (« Oh ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen.) Ces jeunes sont en effet, comme on dit aujourd'hui, notre « capital » humain ; ils représentent la matière grise grâce à laquelle nous entrerons dans cette économie de l'intelligence qui régira la société de demain. Ce que nous investissons chez eux aujourd'hui, nous savons qu'ils nous le rendront au centuple.