Ce texte apporte en effet une réponse au double constat suivant, admis par tous : la formation professionnelle est un véritable outil mal employé.
Monsieur le secrétaire d'État, au-delà des avancées utiles que comporte votre projet de loi, je souhaite, avant de conclure, attirer votre attention sur deux points.
Tout d'abord, il est nécessaire de parvenir, dans un souci d'équité républicaine, à un équilibre satisfaisant dans le partenariat entre l'État, les partenaires sociaux et la région. Chacun des acteurs doit tenir son rôle. Pour que les territoires ne soient pas soumis à des disparités, l'action de l'État est nécessaire. Mais pour que leurs besoins spécifiques soient pris en compte au plus près du terrain, les régions sont utiles. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) En tout cas, les partenaires sociaux associés à l'éclosion du projet devront être les responsables reconnus, conformément au rôle que les textes pertinents votés par l'Assemblée nationale leur ont conféré dans le dialogue social. Dans cette exigence, l'État doit être le garant de ce partenariat constructif.