Monsieur le secrétaire d'Etat, messieurs les rapporteurs, chers collègues, le projet de loi dont nous débattons laisse le sentiment d'un rendez-vous manqué. Réformer la formation professionnelle est incontestablement nécessaire. Le constat est largement partagé : la formation, initiale ou professionnelle, est un élément décisif pour l'emploi des salariés, la compétitivité des entreprises et le développement des économies. Nul ne contestera davantage que la situation française peut à cet égard être améliorée, pour le dire avec retenue.