C'est en effet absolument incompréhensible pour les Français et c'est injuste, en particulier pour ce qui concerne les longues peines – par exemple lorsqu'une personne condamnée à 27 ans de prison se trouve en fin de peine au bout de 18 ans.
La grâce collective va à l'encontre de la réinsertion et de la lutte contre la récidive, qui sont nos deux priorités. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le Président de la République a anticipé la mise en oeuvre de son engagement et qu'il n'y a pas eu de grâce collective l'année dernière.
À en croire M. Mamère, la droite n'a rien fait et la gauche a réuni une commission. Non, la droite a agi et elle seule a construit des places de prison – avec Albin Chalandon en 1987, puis avec le grand programme de construction de places de prison lancé en 2002. La gauche, elle, s'est contentée d'une commission.