C'est à cette réflexion que se raccroche ce que nous avons à dire sur le droit de grâce.
Je pense vraiment que, dans une société quelle qu'elle soit, de quelque temps qu'elle soit, et si parfaite que puisse y être la justice, laquelle fait naturellement tous ses efforts, il peut être utile, il est même absolument nécessaire qu'il y ait quelque part quelqu'un pour exercer ce qui s'appelle le droit de grâce. Et le seul personnage de la République qui le puisse, c'est le Président de la République.