Monsieur le député, l'aménagement de la route Centre-Europe-Atlantique est un objectif prioritaire pour l'État.
Dans le département de Saône-et-Loire, plusieurs opérations sur la RCEA ont jusqu'ici bénéficié de crédits en provenance des volets routiers des contrats de plan État-région successifs, ainsi que d'un programme spécifique d'accélération décidé par le comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire de 2003.
Sur la branche nord de la RCEA, entre Chalon-sur-Saône et Le Creusot, la section Givry-Cocloye, de 3 kilomètres, a été mise en service en 2007. Sur la section située entre Moroges et Saint-Désert, les travaux ont démarré en mars 2008, pour une mise en service prévue fin 2009. Sur la section Cortelin-Droux, les travaux devraient démarrer au premier semestre 2009.
Sur la branche sud de la RCEA, entre Paray-le-Monial et Mâcon, la section Charolles-La Fourche, de 7,5 kilomètres, a été mise en service fin 2006. Deux opérations sont actuellement en travaux : le viaduc de Volesvres, à l'est de Paray-le-Monial, et la section Verosvres-Dompierre-les-Ormes, dite col des Vaux, de 2 kilomètres.
Le plan de relance vise à mobiliser des crédits pour permettre le lancement en 2009 des chantiers nécessaires au soutien de notre économie. Il est donc clair que l'aménagement de la totalité de la RCEA entre les autoroutes A71 et A6 ne peut pas être raisonnablement envisagé dans un tel calendrier.
C'est pourquoi, pour permettre d'achever dans des délais resserrés la mise à deux fois deux voies de la RCEA, l'État poursuit les études relatives à une mise en concession de l'itinéraire entre Montmarault dans l'Allier et d'une part Mâcon, d'autre part Chalon. Les premiers résultats de cette étude pourront vous être présentés dans les semaines qui viennent.