Votre amendement, monsieur le secrétaire d'État, montre que vous avez été attentif au souci de clarification exprimé par mes collègues auvergnats.
Pour faire simple, nous avons, dans l'Allier, une situation d'interconnexion, avec une branche nord qui constituera, par l'ouest, la partie principale de la nouvelle ligne Paris-Lyon, une branche est qui joindra l'Allier à Lyon, et une branche ouest dite « barreau est-ouest ». Après le Conseil des ministres du 11 juin dernier, vous aviez indiqué au Sénat que l'ensemble des projets n'étaient pas situés sur la même échelle de temps. Cela appelle trois questions de ma part.
En premier lieu, que fait-on en attendant ? Le problème se pose en effet de la régénération du réseau existant et de l'éventuelle électrification de certaines lignes, lesquelles permettront d'assurer la connexion avec les futures gares de TGV.
Par ailleurs, s'agissant du barreau est-ouest, quid de la liaison entre le département de l'Allier et Limoges ? Nous nous réjouissons, comme nos collègues limougeauds et poitevins, de ce que la ligne Poitiers-Limoges devienne à grande vitesse, mais il faudra bien joindre les différents axes.
Enfin, juste avant le terme de la séance d'hier soir, je vous ai interrogé sur un éventuel financement européen. Votre projet comportant des infrastructures de transport à l'échelle européenne, dans quelle mesure l'Union, sous l'impulsion de la présidence française, pourra-t-elle y contribuer ?