Certes, il y a eu un « non » de gauche, mais celui-ci n'avait pas la moindre finalité et la moindre tonalité souverainiste. Le « non » de gauche était européen, celui des partisans d'une autre Europe.
Pierre Moscovici l'a dit hier soir : un traité ne saurait remplacer un grand projet. Il ne se substituerait jamais à un dessein ! C'est désormais vers ce projet qu'il faut se tourner. C'est la raison pour laquelle nous ne nous associerons pas à cette motion d'ajournement. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)