Parce qu'il est mal géré, l'euro va exploser, alors qu'il aurait pu être un instrument incroyablement positif pour la croissance des peuples d'Europe.
L'Europe d'après, enfin, c'est celle qui regarde la mondialisation en face, qui la voit telle qu'elle est, et agit en conséquence pour la maîtriser et en limiter les conséquences néfastes. Car la guerre économique globale que nous appelons « mondialisation » exige de la souplesse, de l'agilité, de la réactivité, de la capacité d'attaque comme de défense, des alliances au gré des secteurs et des spécialisations, un investissement massif dans la recherche, la science, les échanges universitaires, la conquête de l'espace, etc. Ce n'est pas avec un mammouth supranational digne de la défunte Union soviétique que l'Europe tirera son épingle du jeu, mais par des coopérations renforcées à géométrie variable, à la carte.