Nous serons mis en minorité sur la PAC – c'est d'ailleurs déjà le cas – et connaîtrons la sujétion définitive de nos territoires ruraux concernant la fixation des dates d'ouverture de la chasse.
La création d'un service diplomatique européen viendra concurrencer les diplomaties nationales et accumulera les cafouillages.
La libéralisation effrénée du secteur des jeux de hasard nous exposera aux dangers proprement terrifiants décrits dans un rapport de notre collègue Jacques Myard, telle l'irruption des mafias dans le secteur.
Le sport sera abandonné à une logique du tout-fric dont on commence à peine à mesurer les ravages dans le football, et contre laquelle avait tenté de lutter M. Lamour quand il était ministre des sports.
Quant à l'organisation de notre défense, c'est un non-sens absolu. Comment peut-on, dans un monde multipolaire, développer une défense européenne en commençant par la mettre sous l'autorité de l'OTAN ?