Une opinion publique européenne s'est clairement affirmée dans tous les pays contre la guerre en Irak, alors que les gouvernements européens avaient pris des positions différentes. C'est pourquoi, comme beaucoup de socialistes et de sociaux-démocrates européens, nous sommes opposés à la nomination d'un président qui, dans ses fonctions nationales, aurait participé à la guerre en Irak.
Pour conclure, je dirai que ce traité est une étape nécessaire que je voterai sans réserve, mais sans illusion, car l'essentiel reste à faire, notamment en matière sociale, pour que l'Europe redevienne une ambition partagée par tous nos concitoyens. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. – M. François Rochebloine applaudit également.)