À Lisbonne, par excès de précipitation et volonté d'apparaître comme le « Zorro de l'Europe », le Président de la République a manqué l'occasion d'une rupture plus franche, plus audacieuse. À la conception de l'Europe présentée sous les traits d'une « France en grand » développée par M. Nicolas Sarkozy, j'oppose une vision de l'Europe citoyenne, sociale et solidaire. Mais je regrette que le traité de Lisbonne ait abandonné toutes les références symboliques : l'hymne européen, et le drapeau européen, qui a sa place dans cet hémicycle.