Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mesdames, messieurs, l'honneur du député est de parler et d'agir selon ses convictions. C'est son devoir de se lever pour défendre la souveraineté de la nation et son indépendance, qui sont, vous le savez, le fondement de notre liberté collective et individuelle.
Je tiens à rendre, à cette tribune, un vibrant hommage à l'honnêteté intellectuelle du président Valéry Giscard d'Estaing, qui n'avance pas masqué selon la takiya des chiites et dit très nettement que ce traité n'est pas un minitraité, mais un traité substantiel, qui reprend à 98 % les dispositions du traité constitutionnel rejeté par le peuple. Voilà au moins un homme qui ne ment pas, à la différence de certains sur ces bancs.