Efficacité énergétique. Développement des énergies renouvelables. Sûreté nucléaire. Coordination des programmes de recherche et développement. Peut-être, monsieur le ministre, pourrions-nous aborder la question de l'éventuelle taxe carbone aux frontières, voire des indicateurs de mesure du développement durable.
Au plan mondial, je mesure combien nos relations avec les grandes puissances sont essentielles, comme l'est la présence de nos grands groupes industriels. Relations avec les États-Unis, le Canada, le Japon, il en a été question hier. Relations avec la Russie, notamment en matière de gaz, voire d'énergie nucléaire. Je suis intervenu dans la commission franco-russe sur cette question de l'énergie, et je mesure, sur les projets Nord Stream et Nabucco, la nécessité d'une position européenne forte.
Relations avec la Chine, l'Inde, le Brésil, tellement demandeurs d'énergie.
Relations avec les pays de l'Union méditerranéenne. Relations avec les pays les plus fragiles face au réchauffement climatique. Et sur cette question fondamentale du réchauffement climatique, la conférence de Bali fixe une feuille de route, celle de Poznan un calendrier, et celle de Copenhague doit impérativement aboutir.
Je n'ai plus que vingt secondes, monsieur le président, je conclus donc.
Mes chers collègues, le monde a besoin d'investissements forts dans les années qui viennent, y compris dans le nucléaire, et je le dis à M. Cochet. C'est un impératif économique : les hommes ont besoin d'une énergie plus propre, plus sûre et plus fiable. C'est une contrainte environnementale, je n'y reviens pas. C'est une chance politique pour aller vers une nouvelle croissance durable.
Monsieur le ministre, la France est bien placée, a des savoir-faire en matière nucléaire, en matière technique, dans le vent, le soleil, comme dans l'atome. Elle s'honore d'être un moteur d'entraînement des prises de décision, tant en Europe que dans le monde. Je veux ici en féliciter le Président de la République, le Gouvernement français, et tout spécialement vous-même, monsieur le ministre d'État. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)