Je veux bien qu'on donne le même temps de parole aux groupes qui comptent 200 députés et à ceux qui en comptent 20, mais il est tout de même difficile, dans ces conditions, d'organiser les débats au sein de chaque groupe.
Par ailleurs, mélanger les questions et les réponses n'est vraiment pas la formule idéale, ni pour le ministre, ni pour les députés. Au final, on n'y comprend plus rien, car les sujets s'emmêlent et s'enchaînent. Dans le cadre de la discussion des lois de finances, la formule retenue, celle de la question-réponse, est bien plus claire.
Enfin, quand on veut développer des sujets qui sont relativement techniques et complexes, le temps contraint est extrêmement frustrant tant pour celui qui explique que pour celui qui tente de comprendre.