Monsieur Gonnot, comme nous avons pu le constater avec la crise ukrainienne, l'indépendance énergétique passe par une solidarité énergétique, enjeu européen majeur. Cela nécessite de la transparence, des systèmes intégrés et des réseaux de transport d'énergies allant dans un sens comme dans l'autre, ce qui suppose des modifications technologiques car, actuellement, ils ne sont orientés que d'Est en Ouest. À cela s'ajoutent des systèmes de stockage et des infrastructures reposant sur des approvisionnements diversifiés, ce qui nous ramène à la problématique évoquée à propos des ports méthaniers.
S'agissant des certificats d'économie d'énergie, monsieur Nicolas, je vous confirme que cette procédure de bon sens rencontre un réel succès. Selon les estimations de l'ADEME, les économies potentielles s'élèveraient actuellement à 70 terawattheures. Nous pensons pouvoir atteindre 100 terawattheures d'ici à deux ans. Des dispositions seront prises dans le cadre du prochain Grenelle 2 afin d'augmenter les capacités d'économies de l'ordre de 2 % à 3 % et d'établir des assises plus larges.