Pour ce qui est de la deuxième coupure, force est de constater que les chaînes diffusent de moins en moins de films : en quelques années, nous sommes passés de cent films par an sur TF1 à quelque soixante… Il est plus rentable de diffuser de petites fictions, ce qui permet une deuxième coupure. Nous en avons discuté avec les professionnels : nous souhaitons inciter à la diffusion de davantage de films.
En ce qui concerne la société unique, personne ne peut nier que sa création représente une grande occasion de réforme, de créer des synergies. Au moment où tout se réforme dans le pays, il ne paraît pas extraordinaire que l'audiovisuel public soit amené à créer des synergies. Patrick de Carolis en a exprimé le souhait il y a plus d'un an, désirant exercer un management plus direct, plus dynamique.