Au terme d'un mois de travail, nous allons voter ce soir le PLFSS, le treizième depuis la loi constitutionnelle du 22 février 1996 qui l'a institué.
Dans la crise difficile que nous traversons, ce texte répond à notre souci permanent de pérenniser un système universel et solidaire d'aide, dans le respect de l'esprit qui animait les fondateurs de la sécurité sociale il y a plus de soixante ans.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 propose d'assainir les comptes. L'ONDAM global est fixé, de manière très réaliste, à 3,3 %, conformément au taux d'évolution constaté en 2008. Il s'élève à 3,1 % pour les dépenses de soins de ville et celles de l'hôpital, et atteint 6,3 % pour les établissements et services médico-sociaux.
Ce PLFSS contient des mesures très importantes pour nos concitoyens, comme l'aide à la garde d'enfant, majorée de 10 %, ou les nouvelles règles concernant les assistantes maternelles – elles pourront garder quatre enfants au lieu de trois et se regrouper. De nombreuses dispositions concernent les plus défavorisés des Français (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) : les engagements en faveur des retraites et des seniors sont tenus ; le minimum vieillesse pour les personnes seules, les petites retraites agricoles et les pensions de réversion des veuves seront revalorisés.
Par ailleurs de nouvelles mesures seront prises en faveur de l'emploi des seniors.
Les personnes lourdement handicapées bénéficieront de la création de 50 000 places avant 2012. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Chers collègues de l'opposition, mes propos vous ennuient. Je constate que vous préférez parler du négatif plutôt que du positif. Vous vous en êtes d'ailleurs donné à coeur joie dans vos diatribes cet après-midi !
Pourtant, les mesures contre la maladie d'Alzheimer sont positives, tout comme le dispositif de prise en charge de la dépendance, avec la création, en 2009, de 7 500 nouvelles places en maison de retraite et de 10 000 emplois de soignants pour les personnes âgées les plus dépendantes et les plus défavorisées.