Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, contrairement à M. Mallot, j'estime que ce projet de loi de financement de la sécurité sociale est fait et bien fait.
Nous réglons les problèmes passés, question sur laquelle vous êtes abondamment intervenus ces derniers temps. Ainsi nous apportons une solution à la question du FFIPSA. Nous reprenons pour une large partie la dette pesante de l'État à l'égard de l'assurance maladie. Nous diversifions le financement des régimes sociaux, en particulier à travers le forfait social de 2 % – vous pouvez toujours le caricaturer, encore fallait-il l'instaurer. Nous légiférons de manière claire et nette sur les parachutes dorés, comme nous l'avions fait sur les stock-options. Nous instaurons une taxe sur les organismes complémentaires, ce qui n'est que justice. Penser le contraire est bien mal connaître le fonctionnement de la sécurité sociale, et je m'étonne de voir des députés de gauche s'ériger en défenseurs de l'assurance privée. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Je dois vous dire, en toute franchise, que je ne comprends pas votre volonté systématique d'affaiblir l'assurance maladie, mais vous l'expliquerez à vos électeurs. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)