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Intervention de Luc Chatel

Réunion du 26 novembre 2008 à 15h00
Questions au gouvernement — Crise économique et industrie automobile

Luc Chatel, secrétaire d'état chargé de l'industrie et de la consommation, porte-parole du Gouvernement :

Monsieur Daniel Paul, depuis le mois d'octobre, l'industrie automobile s'est arrêtée de fonctionner et les entreprises ont pris des mesures de chômage technique ou de chômage partiel. Compte tenu du poids économique de ce secteur dans notre économie – 10 % des emplois, 15 % de la valeur ajoutée et des emplois en matière de recherche et développement –, la situation est extrêmement préoccupante. Évidemment, le Gouvernement est mobilisé ; il s'agit pour lui d'une préoccupation majeure.

Mais puisque vous suivez de très près le dossier de Sandouville, vous savez que le Gouvernement s'est bel et bien comporté en actionnaire vis-à-vis de Renault, notamment lorsqu'il a empêché la fermeture du site. Nous pensons que Sandouville a un avenir, et nous avons exigé, en tant qu'actionnaire, qu'il en soit ainsi. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) Le Président de la République s'est lui-même rendu sur place et a obtenu du président de Renault le maintien du site.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a rappelé hier, au cours d'un déplacement, que le contrat de transition professionnelle serait étendu à Sandouville et à vingt-cinq autres sites français particulièrement touchés par la crise économique. Cette mesure constitue un élément de réponse face à cette situation délicate.

Pour la filière automobile, le Gouvernement travaille à un plan plus général qui permettra d'investir pour l'avenir. Ainsi, nous croyons à la voiture propre. Nous pensons que, sur ce créneau, nos constructeurs automobiles doivent être les meilleurs du monde, et nous avons déjà annoncé, au Mondial de l'automobile, la décision de consacrer 400 millions d'euros à cette ambition. Des mesures d'incitation à l'investissement, par le biais de la taxe professionnelle, ont déjà été prises. Nous travaillons à d'autres actions d'accompagnement de l'ensemble de la filière, notamment des sous-traitants – comme nous l'avons fait pour l'aéronautique.

Vous le voyez, monsieur Daniel Paul, le Gouvernement est pleinement mobilisé, car nous croyons qu'il y a un avenir pour l'industrie automobile en France. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

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