Non, ce n'est pas du chantage, c'est une exigence que nous exprimons à travers nos amendements, pour obtenir enfin une réponse, et non une fin de non-recevoir.
Le président de l'Assemblée nationale, M. Accoyer, a déclaré sur plusieurs antennes qu'il était prêt à débattre avec nous des conditions d'examen des projets de loi et du temps qui leur serait imparti. Nous sommes prêt à en discuter avec lui, mais durant le même week-end, nous avons entendu le président du groupe UMP dire que c'était terminé : « Circulez, y a rien à voir ! » Ce n'est pas l'esprit de votre intervention, monsieur Sauvadet.
Il y a donc problème, et un grave problème. C'est pourquoi nous allons poursuivre notre bataille. M. Copé veut fermer la porte alors que nous voulons l'ouvrir, et nous ferons tout ce qu'il faut pour. Voilà la vérité et voilà pourquoi j'ai demandé une suspension de séance afin de réunir mon groupe.