Il est temps de cesser de jouer les enfants de choeur. Vous reconnaissez vous-même qu'il faut donner les moyens à notre économie de participer à la compétition internationale. Examinons ce qui se passe dans le domaine des électro-intensifs.
J'étais, il y a trois semaines, avec deux collègues UMP, au Canada… (Murmures sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Il fallait participer au groupe de travail sur la politique agricole commune, et vous auriez pu venir au Canada. (Sourires.)
L'un de nos collègues, député de Savoie, s'est informé auprès des autorités canadiennes de l'avenir de Alcoa, ex-Alcan. Puis nous avons évoqué les conditions de la compétitivité.
Ils nous ont indiqué qu'il n'avait aucun souci à ce niveau-là. En effet, depuis longtemps, le gouvernement québécois a aidé Alcan à devenir producteur d'électricité sur le Saint-Laurent. Ce n'est pas très onéreux et cela leur donne un avantage compétitif pour fort longtemps.
Ne peut-on évoquer, nous aussi, ce genre de situation devant les commissaires européens, afin qu'ils sachent ce qui se passe ailleurs ?