Monsieur le secrétaire d'État chargé des affaires européennes, jamais sans doute les relations franco-allemandes n'ont été aussi importantes pour l'avenir européen et surtout pour notre capacité à répondre à la crise internationale.
Au lendemain du Conseil des ministres franco-allemand, nous avons pu constater avec beaucoup de satisfaction un certain nombre d'avancées sur la constitution de groupes d'intérêt et de travail commun – je pense à l'automobile, qui nous concerne tous, mais aussi à l'énergie. Au-delà, nous avons pu constater dans la lettre qui a formalisé l'engagement commun des deux pays sur des sujets très importants, tels que la stabilité financière ou la sécurité financière en Europe, la lutte contre les paradis fiscaux ou encore le soutien à une croissance durable, que ces relations étaient aujourd'hui particulièrement positives.
À la veille du G20, au moment où nous savons combien l'Europe peut apporter une réponse bienvenue à la crise économique mondiale ; au moment où nous savons aussi que nous avons besoin d'une relation transatlantique plus équilibrée entre l'Europe et les États-Unis ; au moment enfin où nous savons que l'Europe peut inspirer une refondation à la fois financière, mais aussi économique, sociale et environnementale de la mondialisation, je souhaite que vous précisiez les éléments de cette stratégie commune franco-allemande dans les négociations à venir. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)