Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi.
La direction allemande du groupe Continental, si elle maintient son sinistre projet, va se tourner dans les toutes prochaines semaines vers le Gouvernement pour lui demander de prendre partiellement en charge le coût de son plan social, qui se traduira conduira très rapidement par plusieurs centaines de licenciements et par la fermeture complète et définitive de l'usine de Clairoix, dans le département de l'Oise.
Compte tenu de la façon dont les choses se sont passées, madame la ministre, je voudrais, en associant à ma question Lucien Degauchy et l'ensemble de mes collègues de l'Oise, vous demander si vous n'estimez pas qu'il est du devoir du Gouvernement, avant d'entamer la moindre négociation avec le groupe Continental, d'obtenir de lui des réponses à un certain nombre de questions.
La première est évidente. Pourquoi Continental a-t-il menti depuis si longtemps à tout le monde : aux salariés, aux élus locaux, aux pouvoirs publics ? (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP et sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Il est clair, maintenant, que la décision de fermer l'usine de Clairoix a été prise depuis de longs mois. Elle ne date pas d'hier.