Monsieur le Premier ministre, c'est vous qui avez, avec votre prédécesseur, créé cette situation, car les Français ne sont pas plus malades qu'avant 2002.
Face à la crise sociale qui gronde, pouvez-vous nous garantir que vous ne sacrifierez pas l'hôpital public au fric des cliniques privées ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Pouvez-vous nous garantir une couverture équilibrée de l'offre de soins sur les territoires ? Pouvez-vous vous engager à assurer une vraie péréquation des moyens au service de tous et non au service des seuls intérêts privés que vous favorisez ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)