Monsieur le Premier ministre, les Français sont inquiets. Ils voient le chômage exploser, leur pouvoir d'achat diminuer, leur retraite stagner, mais aussi les services publics régresser. Ils s'inquiètent de leur santé, des franchises médicales, des taxes sur les mutuelles et, surtout, de la qualité des soins et de la difficulté d'accès à l'hôpital public.