Permettez-moi à mon tour de présenter à chacun d'entre vous mes meilleurs voeux pour l'année 2009.
Celle-ci commence mal, puisque la violence s'est à nouveau déchaînée au Proche-Orient. La France a condamné les tirs de roquettes du Hamas sur Israël, comme elle a condamné, avec la même fermeté, la réponse militaire disproportionnée d'Israël. Tel est le message que le Président de la République est allé porter en Israël, en Palestine, en Égypte et en Syrie, c'est-à-dire partout où se trouvent des hommes qui peuvent contribuer à trouver une solution pour que cessent immédiatement les combats, ce qui est, pour des raisons humanitaires, l'objectif de la France pour le moment.
C'est donc ce que le Président de la République a demandé au gouvernement israélien, et ce que le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, défend en ce moment même au Conseil de sécurité des Nations unies, dont la France assure la présidence.
Vous avez raison de souligner, madame la députée, la gravité de la situation à Gaza. Il faut impérativement que les combats cessent afin que les blessés puissent être soignés ou, pour les plus gravement touchés, évacués, et que les personnels médicaux ainsi que l'aide humanitaire, décidée notamment par la France et par l'Union européenne, aient le droit d'entrer sur le territoire de Gaza.
Cet objectif, nous le défendons avec nos partenaires européens, forts du crédit de la France en Israël et dans le monde arabe. C'est en effet l'honneur de notre pays que de tout tenter pour mettre un terme à ce conflit, et pour que la logique de la violence cède au courage de faire la paix. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)