Dans cette optique, le premier volet du projet de loi met l'accent sur la prévention des conflits, car je suis persuadé que lorsqu'on amène les entreprises et les partenaires sociaux à se mettre autour d'une table pour qu'ils discutent, eh bien oui, il y a moins de conflits. Voilà pourquoi il faut passer à une véritable culture du dialogue social. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Pour cela, nous nous sommes inspiré des expériences déjà engagées dans certaines entreprises où existent des accords d'alarme sociale. Grâce à ces accords, il y a déjà de moins en moins de jours de grève, et l'on peut tous s'en réjouir. Mais contrairement à ce que certains disent, la diminution des jours de grève ne rend pas le service minimum moins nécessaire. Au contraire, il faut maintenant soutenir et amplifier ce mouvement.