Madame le ministre, mon intervention porte sur les modalités de dotation des hôpitaux de proximité en moyens financiers et humains. En effet, les agences régionales d'hospitalisation mettent en place sur le territoire des schémas d'organisation sanitaire et de santé qui ont conduit, dans certains cas, au rapprochement entre services publics et privés et, dans d'autres, à une restructuration pouvant impliquer la fermeture de certains services de soins.
Cette action de réforme, souhaitable et nécessaire, doit, pour être acceptée de tous, s'accompagner de moyens assurant la continuité et la qualité du service public hospitalier pour chacun de nos concitoyens.
En ce qui concerne le centre hospitalier de Pertuis, situé dans le sud du Vaucluse, la commission exécutive de l'ARH de la région PACA a voté à l'unanimité, en juillet dernier, l'arrêt du service de soins de chirurgie. Cette décision difficile a été justifiée par un souci de sécurité sanitaire, au motif que ce service effectuait moins de 500 actes par an. Pour autant, il convient que les patients du Sud-Luberon continuent de bénéficier du service public assuré par cet établissement, dont le plateau technique va être modernisé grâce à une dotation financière exceptionnelle. La maternité de Pertuis, établissement de l'assistance publique pratiquant près de 800 accouchements par an, et dont la qualité d'accueil et de soins constitue un atout majeur, devrait, à mon sens, bénéficier de garanties budgétaires en adéquation avec les attentes des professionnels de santé et des familles. Madame la ministre, quelles sont les dispositions d'ordre financier, matériel et humain, prises en ce sens dans le cadre du budget 2008 ?
Ma deuxième question porte sur le projet de rapprochement entre l'hôpital et la clinique Saint-Roch de Cavaillon, ville-centre de ma circonscription. La mise en place de ce pôle privé-public doit se traduire par un enrichissement de l'offre de soins, dans l'intérêt du patient.