Soyons justes, ces dispositifs ont tout de même permis de rapprocher l'État et l'assurance maladie. Ils ont permis de mieux structurer les actions de santé et ils constituent une sorte de guichet unique régional pour les associations et les professions de santé. Il faudra tenir compte de ces atouts dans notre réflexion sur les ARS.
Quant à la sous-dotation des conférences régionales de santé et de la conférence nationale de santé, le système doit être finalisé pour prévoir notamment le paiement des participants. L'on s'oriente vers un financement par le PLFSS.
Il convient en tout cas de faire le bilan des insuffisances des PLSP, des GRSP, des conférences régionales et nationales de santé. Ce doit être un élément de notre réflexion sur les ARS.
Toute réforme, pour s'incarner dans les faits, suppose le concours actif de personnels solidaires et motivés. À cet égard, il est grand temps de rendre plus attractifs les métiers de l'hôpital, de soutenir les vocations, d'encourager les efforts de tous ceux qui contribuent, par leur engagement quotidien, à assurer un service hospitalier de qualité. Dans ce cadre, je compte bien profiter de la procédure de validation du LMD pour rentrer dans une démarche globale de valorisation et d'attractivité des métiers de l'hôpital.
Dans le même esprit, il conviendra de dégager les moyens nécessaires pour inciter les jeunes médecins libéraux à exercer leurs fonctions là où les besoins de la population ne sont pas satisfaits.