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Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 6 novembre 2007 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2008 — Santé

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports :

Cinq plans structurants ont néanmoins été mis en oeuvre et ont permis une forte évolution dans les domaines des maladies chroniques, des maladies rares, du cancer, de la violence et la santé et de la santé et l'environnement. Le bilan complet de la loi et sa révision interviendront au terme des cinq ans, donc en 2009, et je sais que vous y participerez ardemment.

Nous sommes animés, dans ces politiques de santé publique, par le constant souci d'assurer aux dépenses engagées leur plus fructueux effet d'entraînement. Ce budget pour 2008 est donc profondément réaliste, en ce qu'il obéit au principe de réalité budgétaire, et ambitieux, car il suppose que nous dégagions les marges de manoeuvre nécessaires au financement de nouveaux besoins. Ce budget est donc pragmatique et réformateur, dans la mesure où il nous permet de financer par redéploiement nos priorités. Cette efficience constitue une des grandes arches qui soutient notre édifice de santé, celle qui permet d'en garantir l'équilibre général et la vitalité au long cours. Vous qui, dans vos circonscriptions, êtes à l'écoute de nos concitoyens, vous savez bien que cet impératif n'est pas strictement comptable.

Quels gains réels peuvent-ils espérer tirer des progrès de l'efficience ? Une répartition plus harmonieuse et sécurisée de l'offre de soins sur tout le territoire, une permanence des soins mieux assurée, des médecins et des pharmacies à proximité dans les villes et dans les campagnes – et je me félicite, madame Orliac, que nous ayons un nombre de pharmacies parmi les plus élevés d'Europe, avec un maillage cohérent sur le territoire –, mais aussi une meilleure coordination entre les soins de ville, l'hôpital et le médico-social.

Les Français n'ont pas besoin qu'on leur dise ce qu'il faut faire : ils le savent.

Il faut mieux gérer pour soigner mieux, soigner mieux pour éviter des incohérences inutilement coûteuses et préjudiciables au patient. La ministre de la qualité des soins que je veux être…

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