Ma question est, je crois, elle aussi susceptible d'intéresser les élèves qui nous écoutent ce matin puisqu'elle porte sur le projet d'ouverture, à la rentrée 2009, d'une formation de technicien ascensoriste au lycée Jean-Perrin à Longjumeau. Ce projet, qui est soutenu par la Fédération nationale des ascenseurs, permettrait de répondre au défi considérable de la mise aux normes de l'ensemble des ascenseurs en France, sachant que, dans la prochaine décennie, 1 500 techniciens de cette spécialité devront être recrutés chaque année et que la région parisienne regroupe 40 % du parc d'ascenseurs.
Le lycée Jean-Perrin a pu se positionner sur ce schéma de développement grâce aux perspectives d'accompagnement offertes par la Fédération nationale des ascenseurs. Celle-ci propose en effet un partenariat pour l'équipement du plateau technique, une formation spécifique des professeurs et un accueil des étudiants pour la période d'alternance en entreprise.
Le lycée Jean-Perrin est bien placé pour répondre à cette demande grâce au soutien du délégué général de la fédération, au parrainage prévu par deux importantes entreprises de ce secteur d'activité situées à proximité dans le bassin d'emploi, et à la mise à disposition par le lycée d'un atelier de 112 mètres carrés pour les besoins de la formation.
Mais pour l'heure, il semblerait, selon les informations que j'ai en ma possession, que le rectorat de Versailles ne souhaite pas répondre favorablement à cette demande ni débloquer les fonds de la taxe d'apprentissage nécessaires. Une telle attitude, si elle devait se confirmer, serait regrettable, car elle empêcherait de jeunes lycéens d'accéder à un métier dont les besoins en main-d'oeuvre sont confirmés et freinerait la mise aux normes de sécurité du parc d'ascenseurs.
Je souhaiterais connaître les motifs qui justifient la position du rectorat de Versailles et savoir comment ses objections pourraient être levées afin que, dès la rentrée 2009, une formation de technicien ascensoriste ouvre effectivement au lycée Jean-Perrin de Longjumeau, dans l'intérêt de nos lycéens et du marché de l'emploi.